16 Conseils et les pièges à éviter pour préparer l’Ironman d’Embrun - 16 Tips and pitfalls to avoid when preparing the Ironman of Embrun

Publié le par Philippe

Préambule :

Suite à mes 5 participations sur l’Embruman, je voudrais  partager mon retour d’expérience concernant  la préparation, le matériel et le déroulement  de cette course hors norme.

Sans avoir la prétention de vouloir rivaliser avec les coach qui sont tournés vers des objectifs ambitieux de résultats, pour ma part je m’adresse plus particulièrement à un public qui a passé les 50 ans qui souhaite être finisher .

Pour autant  la plupart des  conseils peuvent s’appliquer aux plus grand nombres, les points forts  entre 30 et 50 ans , ce sont la puissance et un temps réduit de récupération pour les premiers , pour les seconds  l’endurance et le mental 

16 Conseils et les pièges à éviter pour préparer l’Ironman d’Embrun - 16 Tips and pitfalls to avoid when preparing the Ironman of Embrun

1) Imaginer que c’est une course comme une autre et se dire on verra

Non cette course ne laisse aucune part au hasard, sans une préparation rigoureuse très peu de chance de la finir, le stricte minimum c’est 10h00 d’entrainement hebdo  et plutôt     pour le top entre 14h et 19h00.

Il faut imaginer après le parcours vélo qui ressemble à une étape montagne du tour de France , on arrive avec les jambes en feu , contrairement à une cyclo ou on relâche tout pour profiter du ravitaillement final et bien non, à  peine descendu du vélo on passe les baskets pour un marathon qui tourne autour de 5h00

Mes conseils :

Oui cette course est accessible pour beaucoup, préparez la avec minutie , validez avec votre entourage les contraintes  qui vont en découler et vérifiez que vous  aurez la disponibilité (professionnelle et familiale) pour absorber le volume d’entrainement nécessaire

2) Ne faire que des entrainements courts en fractionnés ou que de l’endurance

Mes conseils : Il est impératif de travailler l’endurance dans toutes les disciplines  avec au minimum 1 sortie longues hebdo en CAP (2h00 à 2h30) , en vélo (110 à 160km) et en natation

A l’inverse avec que de  l’endurance , on diéselise sans progression et une capacité plus faible à se surpasser le jour de la course , mon  idéal de manière hebdomadaire , en CAP c’ est 2 fractionnés(dont 1 en côte) d’une heures + la sortie longue, en natation  1 fractionné d’une heure + 1 séance entre 3500 et 4000m, en vélo 2 fractionnés de 1à 2 heures  et une sortie longue

3) Démarrer sa préparation trop tardivement

Mon conseil : Si vous avez déjà une saison antérieure sur les formats XL et que vous avez gardé  les braises de votre entrainement  pendant l’hiver  (entre 8h et 10h hebdo) il faut compter démarrer votre préparation  entre 5 et 6 mois avant l’épreuve (vers le mois de mars , les jours se rallongent et les températures remontent)

 

4) Ne pas faire de plan d’entrainement

Mon conseil :Si vous êtes à 10h00 d’entrainement en sortie d’hiver , il faut monter progressivement votre volume pour qu’il arrive à son  apogée  en juin et sur les deux  premières semaines de juillet , qui sont des mois clefs

 

5) Diminuer son volume d’entrainement trop tôt ou trop tard

Mes conseils : L’idéal est de faire une grosse cyclo en montagne autour du 15 juillet, une sortie montagne de 110 à120km et un 20km en CAP  2 semaines avant la course .

Les volumes globaux doivent diminuer 4 semaines avant le départ ( exp hebdo:S-4 =14h, S-3 =12h, S-2=10h) avec des sorties moins longues mais tout en punch

6) Négliger la natation en eau libre

Mon  conseil : Il faut se familiariser avec le milieu naturel et se tester si possible sur la distance totale du parcours en natation (ca rassure)

 

7)Faire un nouveau  réglage (hauteur selle), utiliser un nouvel équipement (lunettes, patins de freins,etc..) , un vêtement, une boisson, un aliment  qui n’ont jamais été testé sur une sortie longue

C’est la chose à bannir, vous partez pour une course qui pourra durer 16h00 , le moindre  inconfort  ou un vélo qui dysfonctionne peut devenir catastrophique,

Pour ma part j’ai 2 exemples :

            En 2014 j’ai voulu partir avec des lunettes de natation neuves  traitées anti buée d’usine.

Eh  bien ,pas de chance le jour du départ elles se sont replies de buée et j’ai nagé dans le brouillard avec 530m de zig zag supplémentaire en prime

En 2016 c’était un blocage de l’estomac  à cause de la nouvelle boisson de l’effort que  l’organisation a mis en place sans trop  communiquer sur la marque donc pas testée avec pour  résultat  une course à la limite du supportable

            Mon  conseil : On ne teste rien de nouveau

 

8)Gonfler ses pneus au maxi des préconisations

Quelle erreur !!! sauf si votre poids  se situe dans des tendances maximum, le fait de rouler avec des pneus trop gonflés vous fait perdre du rendement, augmente considérablement le risque de crevaisons, diminue l’adhérence en virage  ou sous la pluie et rend le vélo inconfortable

Mon  conseil : Pour exemple mon poids + vélo et équipement je suis à environ 77kgs , mes boyaux Véloflex  en 25mm avec chambres en latex sont gonflés à 6.5kg

 

9) Mettre ses pneus à la bonne  pression lors de la mise du vélo au parc à vélos

Attention surtout en cas de fort ensoleillement, il y a une année on entendait les pneus et  boyaux exploser sous le soleil

Mon  conseil :  Il faut dégonfler vos pneus au parc vélos

 

10) Vouloir gagner à tout prix du poids au détriment de la boisson, du nécessaires de réparation  ou sur les vêtements

Encore cette année j’ai mon voisin qui m’expliquait l’importance du poids , ou il allait même me conseiller de prendre des bidons remplis au juste nécessaires pour tenir jusqu’au prochain ravitaillement.

Certain ne prennent pas les 300grs boyaux   de secours,  le multi tool , ou une veste  pluie quand des trombes d’eau sont annoncées

Pour être clair je vais être factuel si votre masse total vélo et cycliste fait 77kg dans pente à 9% que vous roulez à 10km/h (ce qui est déjà pas si mal) il vous faut 226watts

Si vous prenez 3kg de charge supplémentaire dans les mêmes conditions pour 226watts  vous perdrez 0.3 km/h, soit environ 300m sur les 10km de la montée finale de l’Izoard  ce  qui représente  1minute et 48 secondes

Donc pour 1.5 kg sur les 75km de monté (qui n’est pas à 9% sur la totalité) et si on déduit  le gain de ce poids dans les descentes  et  en forçant le trait on arrive autour d’un petit       5mn

Risquer de déclarer forfait sur crevaison, pour déshydratation, pour hypothermie et   sacrifier 6 mois de préparation physique pour 5mn sur 16h00 de course, ca vaut le coup?

Mon  conseil : Pour moi le choix est vite fait  , sans prendre des sacoches ou un sac à dos  prenez votre nécessaire de réparation dans une sacoche de selle ,utilisez les  poches arrière de votre veste pour les vêtements  et une sacoche de cadre pour le ravitaillement

 

11) Attendre la soif avant de s’hydrater

C’est trop tard une fois que la sensation de soif arrive c’est trop tard , vous êtes  déshydratés,

Mon  conseil : Il faut boire tous les 15mn environ 6 à 8 gorgées, si vous le pouvez mettez  une alarme sur votre compteur

 

12) Boire que de l’eau

           Pour une assimilation maximum, votre boisson doit être sucrée  pour un total de 60gr de            glucide par heure

 

13) Boire la même quantité de liquide quel que soit la température

Une erreur que j’avais fait lors d’une course  froide et pluvieuse  à Gérardmer, sur les 3 tours du parcours à vélo je me suis arrêté chaque tour pour soulager ma vessie, avec un temps de 5mn par arrêt (quand on a froid le débit est faible)

           Résultat perte total 15mn sur 3h40 de course

          Mon  conseil : Adapter sa prise de boisson en fonction de la température

 

15) Partir uniquement avec la tri fonction sans aucun autre vêtement

        

En 2016  sur mon compteur vélo  il faisait 14° au départ, 21° en haut de l’Izoard, 33°  à  l’arrivée à Embrun

En 2015,  10° au départ, 4° dans la descente de l’Izoard, 17° à l’arrivée à Embrun sans   compter la pluie battante qui accentue le refroidissement du corps.

Mes conseils : Mettre un cuissard au-dessus de la fine peau  de la tri fonction amène du confort qui sera appréciable sur la durée

Il faut bien suivre la météo  autant les 21° de l’Izoard de  cette année permettent de faire toute la course  en veste courte (pour ma part j’avais quand même ajouté un coupe-vent court pour la descente).

En  2015 une veste en goretex ,un maillot sous la veste courtes et les manchettes  m’ont permis de descendre l’Izoard  ou régnait des conditions hivernales sans souffrir du froid  alors que certain étaient obligés de s’arrêter complètement transis de froid

 

16) Si vous êtes un nageur moyen se mettre devant au moment du départ

 

Imaginez 1300 nageurs qui démarrent ensemble dans un couloir de 20m, c’est comme dans un tambour de machine à laver et tous ceux qui seront plus rapides que vous voudront vous doubler coute que coute , ils vous passeront dessus , vous recevrez quelques coups de pieds , de poings , on vous attrapera les pieds et au mieux vous aurez le bonnet et les lunettes en vrac , au pire vous essayerez d’éviter la noyade .

Mon conseil : Il vaut mieux démarrer derrière quitte à perdre 1 ou 2 minutes que vous rattraperez largement sur la longueur du parcours en posant dès le départ votre nage 

Maintenant concernant l’épreuve

 

Avant le départ, pensez à mettre une crème anti friction sur votre cou pour éviter les irritations liées aux frottements de la combi, si vous l’avez testé mettez vos manchons sous la combi , ça facilite son  retrait et vous fait gagnersi vous deviez les mettre en place sur jambes mouillées

Pensez au parc  à mettre quelques vitesses sur le vélo, sachez  que vous allez rapidement partir en montée

Levez la tête en nageant tous les 8 mouvements pour bien visualiser les bouées et éviter les zig zag

Au départ à vélo ne vous freinez, après la monté de St Apollinaire, vous aurez une longue descente pour récupérer et ensuite un parcours agréable et roulant (à part quelques petites bosses sympa) jusqu’à Guillestre  

Sachez que pour toutes les descentes la circulation est uniquement dans le sens de la course  

Dans les moments difficiles vous aurez milles raisons de vous arrêter , avancez étape par étape ne pensez pas à la suite , donnez-vous un objectif proche , qui peut être un ravitaillement, un col , le parc à vélo etc…

Soyez concentré , votre volonté doit être de fer votre corps va se revolter devant un effort aussi intense . 

Sauf si vous êtes bléssés ou bloqué par les crampes , sinon poussez la machine  pour finir  et vivre la délivrance et l'aboutissement d'une saison de préparation 

 

 

Publié dans Entrainement

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R
Bonjour et merci pour ce blog très intéressant.<br /> Je prépare embrun cette année avec l'objectif de simplement finir. Je me suis basé sur l'entrainement fournit par le club d'Embrun<br /> http://embruntriathlon.blogspot.com/p/programme-dentrainement-triathlon.html<br /> <br /> j'ai déjà fait un L en juin , un ami veut qu'on tente le défis bugiste le 21 juillet (200km, 7000D+)...Sans savoir si je vais arriver au bout. En me basant sur ton point n°5, penses tu qu'il soit judicieux de faire ce genre de cyclo 3 semaines et demi avant l'épreuve ? Cela pourrait il être bénéfique en tant que "charge maximum" ou au contraire avoir un impact négatif sur le fait d'être en forme pour la course ?<br /> <br /> Merci pour ta réponse !
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R
Oui merci Philippe pour cette réponse. Cela m'a bien éclairé quand à l'enchaînement à suivre. En effet rester sur un dénivelé proche de la course à cette période sera bien suffisant en ce qui me concerne je pense.<br /> Y a pu qu'à... ;)<br /> Merci
P
Bonjour Richard , pour répondre à ta question , tout dépend de ton niveau, une course extrême provoque des traumatismes long à assimiler et les jours qui suivent ne permettent pas de retrouver une préparation planifiée nécessaire à un IM.<br /> Je pense que 7000m de dénivelé auront plus un effet négatif que positif pour une course située 3 semaines plus tard .<br /> Bien sur , l'age et le potentiel physique sont des caractéristiques qui selon chacun peuvent donner des aptitudes différentes .<br /> D'une manière générale je pense qu'une épreuve comme l'Embrunman se prépare méticuleusement avec un planning établi et une montée en puissance progressive , pour arriver début juillet sur des tests qui se rapproche du dénivelé de la course et normalement les 2 dernières semaines vers une baisse du volume (pas de l'intensité).<br /> Cette baisse de volume ne doit pas être initiée par la récupération d'un gros effort , logiquement on doit être sur un pic de forme et on doit capitaliser le ralentissement, pour arriver plein de jus sur le départ le 15 août.<br /> Mais comme je le répète tous le monde est différent , c'est à toi de sentir si tu peux le faire et avoir la faculté de récupération nécessaire. J espère t'avoir répondu au mieux <br /> Sportivement <br /> <br />
F
Bonjour, <br /> Je vais avoir 50 ans... Et démarre en triathlon. En lisant votre bloq, j'ai l'impression de suivre vos pas. En tout cas je prends avec grand intérêt les précieux conseils. J'ai un travail où je suis en déplacement souvent avec des changements d'emploi du temps de dernière minute. Donc pas question d'un club, et plan d'entrainement en cours pour un découverte à belfort (300 m / 20 km / 5 km). Compliqué de trouver un lieu pour nager en eau libre (je suis du nord !) pour tester combinaison et sensation. pour un iron man, on verra : j'espère progresser chaque année et m'attaquer aux autres formats. Grand merci pour ce blog...
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P
Bonjour Franck, merci pour votre retour,c'était le but de ce blog que de partager mon expérience <br /> La réussite en triathlon , comme en sport de manière générale s'appuie sur la capacité à maintenir une régularité dans l' entrainement accompagné d' un volume en adéquation avec vos objectifs <br /> Très bien de démarrer sur les premiers formats qui sont à la portée des sportifs qui débutent et veulent se tester le triathlon <br /> Pour tester la nage avec combinaison , voyez ou s’entraîne en eau libre le club de triathlon à coté de chez vous , normalement ils ont tous un plan d'eau pour nager.<br /> Ensuite pour 300m si l'eau reste au dessus de 20° , privilégiez la combi courte beaucoup plus facile à enlever.<br /> Bonne chance dans votre nouvelle aventure
S
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B
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P
Bonjour, c'est le but de partager mon expérience et si mon article peut vous aider à préparer l'embrunman , rendez vous le 15 août à embrun<br /> Sportivement
M
Salut Philippe,<br /> <br /> J’aimerai faire un Ironman en 2018 (2014 un découverte, 2015 un Olympique, 2016 un LD) . J'ai besoin de me rassurer avec un LD de plus. Une préparation de 5 mois et un 70.3 n’est pas suffisant pour savoir si j’ai le mental, le physique et le temps pour appliquer ce schéma sur 1 an pour un 140.6<br /> <br /> Comme tu le dis l'Ironman est exigeant. C'est 8 à 10h par semaine en mode entretien et un peu moins de 20h au point le plus fort du programme. L'entraînement est au niveau de l'épreuve et il faut un moral d'acier pour encaisser le volume.<br /> <br /> J’ai commencé ma préparation pour le 70.3 en Mai, j’ai compris en Juin, que les 1800D+ de Gérardmer n’étaient pas aussi simples. Il a donc fallu faire plus de côtes. J’ai assuré le minimum en CAP et mais j’ai progressé en CAP grâce au vélo. 10 h de travail hebdo (sur tes conseils) de juin en aout (1h à 1h15 de nage maxi par semaine, 1h et 1h30 de CAP, et le reste en vélo). C’est peu pour la nage, mais je préfère 1h de travail en cote sur le vélo qu’une 1h de nage. Je nage 1h par semaine depuis 3 ans, jamais de fraction. 2400m en 1h. Pour moi, un investissement supplémentaire sur la nage était un gain de temps marginal sur mon chrono le jour J. J’ai préféré faire de l’intensité sur 1h de vélo. J’ai mis plus de nage en été, pour le plaisir mais aussi pour compléter ma perte pondérale (5kg en moins sur 5 mois, ca compte aussi). <br /> <br /> Une moyenne de 15h sur les 3 premières semaines d’aout et 650 de D+ sur chaque sortie vélo. Gérardmer s’est bien passé. J’ai bien récupéré et pas souffert. La partie vélo reste exigeante. J’avais juste envie de gouter à cette épreuve et il n’était pas question de performer. Juste éviter l’abandon et de sortir de cette épreuve avec un très bon souvenir. Ca a été le cas.<br /> <br /> Voilà pour mon compte rendu. Alors l’Embrunman…. <br /> <br /> Je démarre la saison CAP 2016 avec un bon niveau de forme grâce à mes acquis à la préparation du XL Gérardmer . Le gain depuis Juin est énorme pour moi. C’est mon meilleur niveau en CAP depuis 5 ans. J'attaque la saison CAP avec un objectif marathon en moins de 4h. (Objectif de mon 1er marathon et ce sera mon 5ème.) Janvier à Mars est la période la plus délicate (et dure) de l'année. Je régresse en vitesse avec la préparation du marathon (Début Avril). On ne passe pas de 3 à 5 séances d’entrainement d’une saison à une autre sans se blesser. Je suis passé de 3 à 4 séances CAP semaines en étant passé par la préparation triathlon. <br /> <br /> J'ai décidé depuis septembre de maintenir 8h d'entraînement par semaine toute discipline confondue (4 sorties CAP - 2 vélo - 1 nage). Je reste dans l’esprit triathlon. Un entretien permanent pour une belle épreuve par an. Il y aura Gérardmer en septembre 2017 mais peut être un autre en Mai, et ca serait pas mal pour me forcer à remettre le paquet sur le vélo juste après le marathon. <br /> <br /> J'allège quand c'est nécessaire et remplace la CAP par un peu plus de vélo. Je tente de garder ce rythme jusqu'à Avril, période à laquelle je vais basculer sur plus de vélo que de CAP. <br /> <br /> Je me dis que si je tiens ce rythme sur 1 an (ce que je n'ai jamais fait) alors je peux tenter l'Ironman. C'est tout de même une grosse contrainte de temps. Il faut arriver à tout faire. Famille, maison, boulot, sport et repos. On doit y trouver son équilibre.<br /> <br /> Période de régénération... (Décembre, peut être avec moins de CAP. juste après mon semi du 20 novembre sur lequel je fais tenter de prendre une performance personnelle). Mais il faut que j'y pense. J’aurai 46 ans dans 2 jours et les récupérations ne sont pas simples. Je connais les blessures à vouloir trop en faire (tendon d’Achille). <br /> <br /> Mais j'ai avancé. L'Ironman n'était pas envisageable l'année dernière à la même époque.<br /> <br /> Tu me dis que j'en suis capable. Alors je te crois. :)<br /> <br /> Bien sportivement.
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P
Bien Michaêl , beaucoup de sagesse dans ta démarche qui te mènera à Embrun avec tout les atouts pour réussir une belle course <br /> Tu as raison sur l'équilibre entre boulot, famille et ta préparation sportive , c'est tres difficile à concillier mais indispensable pour réussir <br /> Bonne préparation hivernale <br /> Sportivement