Pneus ou boyaux , roues alu ou jantes hautes en carbone ?
Quel dilemne !
Beaucoup de cyclistes se posent cette question, et on entend de tout et son contraire sur le domaine , certains vous disent que les boyaux ont un touché incomparable avec la route, d’autres qu'ils sont plus fragiles .
Idem pour les roues avec souvent des idées reçues , les jantes hautes sont plutôt destinées au CLM et les jantes basses pour la montagne.
Moi-même je me suis posé ces questions .
Je vais essayer de partager le fruit de mes recherches et de mes retours d’expérience sur le domaine
La première édition de cet article a était réalisée en 2014 , fondamentalement l'analyse reste identique , une mise à jour en 2019(dans la conclusion) , permet de prendre en compte les évolutions
J’ai la chance de rouler avec les 2 types de montage.
Pour les présentations :
Le 1er mon mulet sur lequel je fais le plus de kilomètres surtout pour aller au boulot il est de marque Bertin avec un cadre acier , son poids 11kg avec de belles roues Mavic Elite de 1550grs
Le 2ème mon vélo de course un Cannondale supersix en carbone de 7kg avec des roues Corima de 47mm montage artisanal sur des moyeux tunes 32 rayons à l’arrière et 24 rayons à l’avant .
Le poids des roues est de 1350grs
Avant de rentrer dans le débat sur les roues, on va commencer par les pneumatiques avec les sensations et ressentis , ensuite ce qui a été mesuré au travers de tests dans un article de top vélo
Ma première monte était typée plutôt pneus compétition des Schwalbe Durano, bonnes sensations sur le rendement, mais rapidement ces pneus se transforment en éponge à silex et si vous roulez sur une route fraichement gravillonnée prévoyez la cargaison de chambres à air de rechanges , quand à leur durée de vie elle est relativement courte au bout de 2000kms les pneus se sont dangereusement déformés
Pour continuer je suis passé en Hutchinson carbon , moins bonne sensation sur le rendement , la résistance au crevaison à peine mieux que les Schwalbe, idem autour de 2000kms le pneu est plein d’entailles
La 3ème monte sont des Michelin Lithion 2 en 23 mm, le rendement très moyen , résistance très moyenne aux crevaisons , idem pour la durée de vie autour de 2000kms aussi
4ème monte des Michelin Lithion 2 en 25mm , l’essai a été de courte durée, au bout de 50 kms le flanc du pneu c’est déchiré et heureusement que ma femme était disponible pour venir me récupérer
Pour la 5ème monte je me suis fié aux retours d’expérience sur les forums qui donnaient les continental GP4000S comme excellents
Le prix de ces pneus est 2 fois celui d’un Lithion , mais aux premiers tours de roues la différence est phénoménale avec un agrément de conduite qui n’a rien à voir , idem pour le rendement qui semble excellent.
Pour l’usure déjà 2300kms et un pneu qui semble neuf , pour le moment 0 crevaison et aucune déformation .
Au 01/01/2015 4715 km au compteur et 1 crevaison à l'arrière un petit silex qui a réussi à traverser la couche de protection .
Avec ces premiers critères ce pneu surpasse largement tous les autres , il est vrai qu’il est plus cher , mais on s’y retrouve largement au final .
Concernant la mesure je vais vous donner des valeurs extraites d’un tableau paru dans top velo
Pour l’essai les pneus sont montés sur un banc qui les entraine à 70km/h avec la mesure de la distance parcourue en roue libre sur un tambour .
Michelin Lithion 2 en 25 mm :
Poids 254 grs TPI 60 Nb de mètres parcourus 533
prix 14 euros
Hutchinson fusion 3 Kevlar en 25 mm :
Poids 204 grs TPI 127 Nb de mètres parcourus 534
prix 29 euros
Continental GP400SII en 23 mm :
Poids 221grs TPI 330 Nb de mètres parcourus 626m
prix 30 euros
Voilà pour les pneus , avec tout de suite le GP4000 qui se détache d’une manière indiscutable des autres pneus avec un plaisir de rouler qui est en ligne avec la performance mesurable de ce pneu
Les 2 1er pneus à 2000km ,l' Hutchinson truffé d'entailles, le Durano avec sa bande de roulement déformée et enfin le conti GP4000S impeccable à 2500km
Les boyaux idem la partie essais et ressentis ensuite la mesure et pour finir la comparaison avec les pneus
Ma première monte était en Vitoria CX 23mm à l’avant et Continental Gartorskin 23mm à l’arrière .
L’essai du Victoria a rapidement tourné court suite à une crevaison au bout de quelques centaines de kilomètres
Pour le remplacer j’ai acheté un 2ème Gatrorskin à 37 euros , ce qui m’a permis de rouler toute ma saison de course sans problème soit prêt de 3000kms
Pour les sensations c’est un boyau qui n’est pas confortable à rouler mais avec une bonne accroche sur le sec comme pour le mouillé et une bonne résistance aux crevaisons
Pour la 2ème saison , le boyau réputé increvable a percé à l’avant et à ce moment je me suis rendu compte de la véritable galère à démonter ce boyau sur le bord de la route.
C’est vrai il était bien collé , mais malgré les 20cm sans colle il m’a fallu près de 30mm pour le remplacer avec des doigts en sucette en prime .
Ce point me semble rédhibitoire, si la crevaison arrive en course
La deuxième monte des véloflex carbon , un des boyaux le mieux noté sur les forums
Le prix près de 65 euros le boyau oups !!! ça fait mal au portemonnaie, les sensations sont bonnes et le rendement est au rendez vous .
Malgré sa bonne presse sur sa résistance aux crevaisons, au bout de 400km le boyau arrière a crevé lors de la descente de l’Izoard.
J’ai monté mon vieux Gatorskin sans probleme pour faire l’embrunman et j'ai fini la saison hivernale avec le véloflex
Pour les 3 ballons au printemps, j’ai couru le risque de laisser le boyau malade avec le préventif , mais en haut du Grand Ballon une nouvelle crevaison, heureusement le pit stop de Victoria m’a permis de rallier l’arrivée
Pour cette année à Embrun j’ai monté un Véloflex Aremberg à l’arrière en 25 mm et j’ai gardé le carbon en 22 mm à l’avant.
Les avantages du véloflex , son rendement, son agrément de conduite ,sa tenue de route , la facilité pour le changer.
Ses inconvénients, son prix, une résistance aux crevaisons plus faible que les continental, et une perte de pression qui peut atteindre 1,5 à 2kg en 8h00, ce qui sur des longues courses peut être un réel problème.
Pour les mesures :
Le victoria Corsa CX :
Poids 241gr 320TPI Nb de mètres parcourus 643 m
prix 55 euros
Veloflex Carbon :
Poids 274 gr 320 TPI Nb de mètres parcourus 582 m
prix 65 euros
Pour la comparaison entre pneus et boyaux , si l’on prend le mieux noté des boyaux le véloflex carbon à coté du mieux noté des pneus le Continetal GP4000, on constate
Pour le rendement l’avantage va au pneu pour un prix de 50% moins cher à l’achat (si on ajoute une chambre en latex)
Pour le poids total avec une chambre latex le pneu est presque au même niveau( 10 gr de différence)si on ajoute la colle on est au même niveau
Pour la durée de vie , c’est dans cet item que la différence est la plus significative avec pour les rares crevaisons qui peuvent arriver sur les GP 4000 cela fait 1 euros par rustine avec 7000 à 8000 km annoncés (je vous dirais la distance parcourue une fois les miens H/S).Pour les boyaux c’est 65 euros par crevaison et une durée de vie qui tourne autour de 5000km pour les Gartoskin et 4000km annoncés pour les véloflex si pas de crevaison.
Pour la sécurité , avantage au boyau qui est collé , donc pas de risque de déjanter dans une descente rapide à 60 km/h sur une route de montagne
En cas de crevaison 3 mn pour les plus expérimentés pour changer un boyau et 10 mn pour changer une chambre à air .
C’est un vrai dilemne avec d’un côté un pneu qui a un très bon rendement, qui est environ 8 fois moins onéreux sur l’achat et sur la durée de vie et de l’autre un boyau qui se démarque surtout sur l’aspect sécurité.
Mais ca n’est pas aussi simple, il faut aussi associer le pneumatique à la jante , ce que nous verrons à la fin de l’article
Les roues
Les roues alu, ont pour avantage, un prix accessible de 100 à 600 euros environ , un poids de 2.2kg pour les plus basiques à 1.4 kg pour les plus légères et des prix qui montent à l’inverse du poids .
Leurs qualités sont: Une bonne rigidité, un bon dynamisme et un poids acceptable pour les plus chères
Leurs défauts c’est une trainée aérodynamique qui est moyenne à haute vitesse , mais attention il faut relativiser aux vues des comparatifs avec les roues carbone
Les roues carbone , je vais déjà vous parler des Corima , les sensations sont bonnes en rigidité et sur des portions rapides avec un bon revêtement.
La différence je l’ai constatée par 3 fois sur l’Embruman , c’est sur la portion qui part de St Clement pour rejoindre Embrun par la route de St André d’Embrun .
La route monte pendant 5kms et ensuite elle devient très roulante avec de petites bosses et de perpétuelles relances
Dans la montée, comme je suis cuit ,d’autres triathlètes plus en jambes me doublent ,mais arrivé sur la partie roulante c’est le contraire les roues jouent leurs rôles je les rattrape et les dépasse avec facilité .
La seule différence c’est à ce moment les roues qui compensent des jambes fatiguées , et ce ne sont plus des sensations ,mais une réelle efficacité
Dans les mesures scientifiques, je reprends un article paru dans un magazine allemand
Le test est réalisé avec Uwe Peschel(ancien coureur allemand)
Configuration suivante:
Vélo de route "premier prix" à 700 euro, un Stevens San Remo sur lequel on à chaque fois essayé d'améliorer l'aérodynamisme pour diminuer la dépense énergétique en watts tout en maintenant une vitesse de 45kmh.
Sur les roues 19 watts de gagnés des roues des plus standards aux plus aéro,
Les gains possibles avec les masses en mouvements
Pour le comparatif je vais choisir 4 paires de roues de la plus chère en carbone à la moins chère en alu
Roues Corima aero MCC à 2850 euros avec des boyaux veloflex carbon
Roues Corima aero 3D à1030 euros avec boyaux veloflex carbon
Roues alu Mavic Elite à 530 euros + Pneus continental 221gr GP4000 + chambre latex 60gr
Roue alu SHIMANO WH-R501-30 à Pneus prix 85 euros
En ce qui concerne la perte liée simplement au poids elle est ridicule avec 1w entre la roue la plus chère et la moins chère( voir tableau répartition de la puissance) pour 1 kg à 35km/h
Concernant l’énergie cinétique il existe une petite différence sur une accélération de 5s pour passer de 25km/h à 35km/h avec dans l’ordre des roues la puissance consommée est de 12,9w, 16,2w, 17,7w, 25,7w.
Dans ce domaine on a près de 13wats d’écart entre la plus légère roue et la plus lourde (pendant 5 s !!!!)
Pour rappel avec un cycliste de 70kg et un vélo de 7 kg qui délivre une puissance de 250w
Pour passer de 36km/h à 37km/h sur une route plate sans vent il lui faut 18w supplementaire
Pour passer de 12km/h à 13 km/h dans une cote à 8,6% il lui faut 22 w supplementaire
Ce qui relativise enormement certain chiffres donnés par des essais de pneumatiques ou de roues réalisés par des constructeurs ou essayeurs qui annoncent à coup de pup des gains de 1.5w ou 2w ,je vous laisse juge !!!!!
Si maintenant on fait un petit récapitulatif :
Le principal gain des roues carbone c’est sur l’aérodynamisme, ensuite sur la nervosité ,la différence de poids entraine une infime consommation de puissance supplémentaire entre les meilleures roues alu et le milieu de gamme en carbone.
En conclusion, la différence entre une bonne paire de roues alu et le moyen et haut de gamme en carbone est assez faible pour une différence de prix qui est multipliée par 5 .
Maintenant devant ces mesures quel choix, roues alu, carbone , pneu ou boyaux ?
Une certaine évidence donne un montage de roues alu haut de gamme avec un bon pneu type GP4000S.
Mon avis, pour celui qui roule beaucoup en montagne ou en peloton oui c’est le choix le plus raisonnable et le plus économique
Maintenant pour le triathlète ou le cycliste qui roule souvent seul face au vent , le choix d’une roue carbone a son avantage par sa trainée aérodynamique .
Je le rappelle à velo, hormis en montagne , la force la plus importante à vaincre et de loin c'est celle pour lutter contre l'air , pour les roues c'est pareil
Pneu ou boyau , une roue carbone en version pneu pèse 100gr de plus par roue avec un surcout de 100 euros .
C’est un dilemne, d’un point de vue économique la version pneu est nettement plus avantageuse . Pour les plus puristes la roue à boyaux est très légèrement avantagée grâce une masse cinétique plus faible.
Ensuite c’est un ensemble, quand on a cassé sa tirelire pour une bête de course de 6kg ou 7 kg , il faut avoir une cohérence avec ses équipements , donc on choisit plus facilement l’option la plus puriste et la plus belle esthétiquement avec le boyau
Pour ma part ma monture actuelle me semble idéale avec des roues carbone milieu de gamme Corima et des boyaux Véloflex ce qui me permet d’être proche des meilleurs roues pour un prix encore raisonnable
Si c’était à refaire j’hésiterais quand même avec les mêmes roues mais en version pneu , quitte à perdre un petit peu en poids , mais avec toujours un gain aérodynamique et une tranquillité d’esprit concernant les risques de crevaisons à 60 euros .
Ce qui ressort de cet article c’est le peu d’écart qu’il peut y avoir entre des roues à boyaux, et les roues à pneus en haut de gammes .
Un cycliste affuté , arrive à tirer avantage de roues haut gammes à boyaux , pour les autres hormis le plaisir d’avoir de beaux équipements, il y a d’autres gains qui sont bien plus efficace en terme de performance et moins onéreux à faire , comme sa préparation physique , son poids, etc…
Cet article a été publié en 2014, je le reprends en 2019 pour y ajouter les évolutions et retours d'expériences en 5 ans
Globalement les mesures effectuées sur les gains entre les roues et les pneus n'ont guerre évolués, hormis qu'entre temps j'ai testé le tubeless et je dirais que c'est vraiment le point de bascullement , qui fait maintenant pencher la balance vers le pneu.
Mon premier tubeless a été le Schwalbe On en 25 mm , je dirais qu'en terme de ressenti , c'est très proche d'un boyau , avec un gros avantage , le préventif , qui permet de réduire les crevaisons et évite l'arrêt pour réparation .
Maintenant Continental , réalise un tubeless sur son produit phare le GP5000, qui permet d'allier les qualités exceptionnelles de ce pneu (noté le meilleur du marché, bien devant les boyaux) associé au confort du tubeless et un risque de crevaison réduit au minimum .
Que ça soit des roues en carbone ou alu, le tubeless se détache largement des autres type de montages , associé maintenant aux freins disques, le désavantage des roues carbone sous la pluie s'envole aussi .
Bien sur ceci est mon avis , basé sur mon expérience , ensuite suivant les profils des courses et des coureurs, d'autres montages peuvent aussi avoir leurs efficacités
Mise à jour de cet article au 15 juin 2016, soit près de 18 mois après sa rédaction avec une volonté de continuer le partage de mon expérience
Concernant le matériel je suis passé à 100% Véloflex Aremberg avec les 2 roues équipées de ces boyaux
Les avantages du 25 mm en pneumatiques sont un bon rendement et un confort avéré lié à une pression de gonflage plus basse ( 6.5 bars)
J’ai changé de mulet pour un tout carbone asiatique un Primavera , à l’avant une roue Mavic élite et à l’arrière une Bontrager (la mavic a lachée à 40000km )toujours avec des pneu conti GP 4000S 23mn
Mon engouement sur les GP4000 est moins significatif, je ne sais pas si c’est l’évolution de la gamme qui à sacrifiée la protection aux crevaisons, ou si ce sont les silex sur mes nouveaux parcours qui sont plus nombreux, mais cet avantage est beaucoup moins flagrant ces derniers mois.
Sur 800km mensuel avec ce vélo, il m’arrive à avoir jusqu’à 3 crevaisons/mois.
Par contre maintenant ce que je peux dire avec certitude, mes crevaisons sont à 80% suite au regonflage de mes pneus à 6,5 bars et souvent sur route mouillée.
Donc une pression de 5.5 à 6 bars limite les risques de crevaison mais je ressens un rendement inférieur par rapport à une pression de 6,5 à 7 bars
Suite à mon dernier Ironman à Embrun , je me suis retrouvé dans une galère à descendre l’Izoard sous une pluie battante avec mes roues carbone
A ce moment on ne peut que constater l’inconvénient des roues carbone sous la pluie, avec une perte en grande partie de la puissance du freinage normale et une mise en danger à chaque épingle de la descente.
Ne voulant plus revivre ce type de situation en début d’année j’ai pris la décision, de m’acheter une bonne paire de roues alu pour les journées pluvieuses en montagne
Je vais vous faire partager cette expérience
Mon cahier des charges était un budget entre 400 et 600 euros grand maxi , un poids total qui ne devait pas excéder 1700gr
J’hésitais entre des Cosmics alu/carbone de 40mm , des roues alu hautes de 32mm , des roues alu tubeless et des roues artisanales
J’ai contacté des fabricants de roues artisanales avec mon cahier des charges, ma pratique et l’adresse de mon blog
Bizarrement sur 5 artisans de contactés 2 réponses concrètes ,1 qui a décliné pour me dire que mon budget était trop faible et 2 qui n’ont jamais répondu dont le célèbre Stevan (malgré une 2ème relance)
Sur les 2 réponses, le premier avait apprécié mes articles sur mon blog et me proposait différents montages qui tournaient autour de 600 euros
Le 2ème m’expliquait que mes options allaient dans tous les sens et remettait en cause la teneur de mes articles en m’envoyant à des études réalisées par Mavic sur leurs produits
Un discours dans la même lignée que ceux des magazines ou de certain marchands, très éloigné de mesures comparatives pour des cyclotouristes moyens .
Pour finir ma réflexion et pour être en accord avec ce que j’ai mesuré concernant le faible impact de la masse des roues en prenant en compte qu'elles étaitprincipalement pour la montagne avec donc des bénéfices assez faibles sur la trainée aérodynamique des roues .
Apres avoir passé en revue toutes les options mon choix c’est arrêté sur des DT Suisse Tricon 1450 avec un montage en tubeless.
Sur troc vélo j’ai trouvé mon bonheur à 400 euros pour des roues quasi neuves (80km) sur lesquelles j’ai ajouter 2 Pneus Schwalbe Pro One - OneStar - MicroSkin - Tubeless Easy (700 x 25C, Noir, Souple) à 103.98 Euro
Pourquoi ce choix ?
C’est une roue bien notée sur les forums , dans une fourchette de poids et de prix qui correspondait à mes attentes
L’intérêt était surtout d’avoir du freinage sous la pluie dans les fortes descentes en montagne et un esprit sécurisé par le tubeless et son liquide préventif.(pas de chambre à air qui explose)
Sur les premières sorties , je constate un très bon confort du tubeless qui est peut-être encore supérieur au boyau , un rendement indéniablement meilleur que mes anciennes roues alu mais en dessous de mes roues Corima à boyaux
Ce ressenti en terme de rendement est il lié au tubeless, aux roues ?
Impossible à dire sans mesure de puissance et surtout sans connaitre la force de l'air en opposition
Pour le moment mon retour d’expérience n’est pas assez significatif pour donner un avis suffisamment étayé.
Fin juillet avec prêt de 1800km le bilan est toujours trés favorable sur route sèche avec un bon rendement des roues et des pneus , par contre quelle désillusion sur route mouillée avec la roue arrière qui patine lors du passage en danseuse sur des dénivelés audessus de 8% et une roue avant qui se dérobe dans les ronds points
Sans parler toujours avec la pluie des blocages de la roue arrière sous des freinages un peu soutenus
Ces pneus je dirais que ce sont de vrais savonettes sous la pluie , dommage de n'avoir rien lu sur le sujet avant mon achat , ou je voulais un pneu qui soit justement sécuritaire et force de constater que ce pneu est le pire jamais testé sous la pluie
100 euros une paire de pneus tubeless que j'achète pour les jours de pluie en montagne et je vais peut être devoir monter mes continental GP4000S sur des roues que j'avais choisi pour un montage tubeless, dur , dur comme constat !!!!
Cet été je vais essayer ces roues en montagne et à l’automne je compte effectuer une série de mesures sur circuit pour les comparer avec analyse scientifique avec mes autres roues , donc à suivre …
Les tests en montagne ne sont pas significatifs et la roue carbone reste toujours un peu au-dessus
Sur le sec le constat est toujours favorable avec prés de 3000 kilomètres le pneu avant est presque neuf et à l'arrière à peine usé , j'essaye maintenant de finir ces pneus pour passer sur un autre fabricant de tubeless
Cette longévité est surement liée à une dureté élevée de la gomme , qui expliquerait la bonne tenue et le rendement sur le sec et le manque d'adhérence sur le mouillé